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Dimanche 02 Septembre 2012

iPad à l’école : avantages et inconvénients

Dimanche 02 Septembre 2012

Source François GUITE Clique ici

Dans un contexte d’accélération du progrès, l’adaptation à la technologie devient une compétence.

La multiplication des nouvelles technologies ne fait que commencer. De plus en plus, citoyens et travailleurs devront composer avec une variété de TIC. Dans un contexte d’accélération du progrès, l’adaptation à la technologie devient une compétence.

Dans l’ordre naturel des choses, et il suffit à ce sujet d’interroger les jeunes, les travailleurs boulonnés à une chaise du matin au soir se feront plus rares. Par conséquent, il est de la responsabilité de l’école de préparer les élèves à la diversité des outils, à la mobilité au travail, voire au nomadisme numérique.

Voici les matières éducatives du 21 e siècle

Maîtrise des matières de base et des thèmes du 21ème siècle est essentiel pour les élèves de 21e siècle. Les principaux sujets suivants:

Sources : http://www.p21.org/overview/skills-framework/57

· Arts français, de lecture ou de la langue

· Langues du monde

· Lettres

· Mathématiques

· Économie

· Science

· Géographie

· Histoire

· Gouvernement et éducation civique

En plus de ces sujets, nous croyons que les écoles doivent aller au-delà mettant l'accent sur les compétences de base dans les matières essentielles à la promotion de la compréhension des contenus académiques à des niveaux beaucoup plus élevés en tissant des thèmes interdisciplinaires du 21e siècle dans les matières de base.

Et pour vous, l’adaptation à la technologie est une compétence à acquérir ?

Oui

Non

Je ne sais pas

Un vœu pieu

Oui

Non

Je ne sais pas

Cela me fait peur.

Oui

Non

Je ne sais pas

A va devoir y passer

Oui

Non

Je ne sais pas

Cela s’adresse à une élite

Oui

Non

Je ne sais pas

Votre vision de la chose, en quelques mots….

Réponse à envoyer à bruno Tison ici

Samedi 18 août 2012 : les manuels numériques

A signaler ce mois-ci, trois nouvelles vidéos sur les manuels numériques publiées sur la WebTV du CRDP de Versailles.

Vidéo 1 : Le manuel numérique : Qu'est-ce que c'est ?

On y observe un élève consultant un manuel sur son ordiphone. Le manuel utilisé est Hellenis'TIC, un manuel de Grec ancien que l'on trouve sur le site Musagora (sélection de ressources sur les civilisations de l'Antiquité). L'accent est mis sur l'autonomie des élèves, l'adaptabilité du manuel numérique et son adéquation avec les réformes éducatives actuelles, notamment la mise en place du socle commun.

http://webtv.ac-versailles.fr/?id=752

Vidéo 2 : Le manuel numérique : Qu'est-ce que cela change ?

Les changements pointés, entre autres : allègement du poids du cartable, facilitation de l'accès aux informations et de leur traitement, accès à des compléments sur le Web, longueur du texte "masquée" (ou atténuée ?) par l'interface numérique, contribution au développement durable par l'économie de papier...

http://webtv.ac-versailles.fr/?id=751

Vidéo 3 : Le manuel numérique : Le rôle des collectivités ?

Le changement vers le numérique y est présenté comme relevant d'une "volonté politique" des collectivités. D'elles dépendent aussi, en partie du moins, l'accompagnement du changement, l'équipement des établissements, le financement de l'achat des manuels, la mise en place de plateformes de ressources.

http://webtv.ac-versailles.fr/?id=750

Mercredi 15 août 2012 :L'usage de Twitter en milieu scolaire

Réviser le bac avec Twitter?
Exemple d’une pratique
Chaque année depuis 3 ans, j’utilise Twitter pour activer et renforcer les révisions du bac chez mes élèves nous dit un professeur. Ce n’est que le prolongement et l’aboutissement d’un travail incitatif qui court toute l’année. Les “soyez curieux” que je lance et que mes élèves lancent régulièrement sur nos time-lines incitent à chercher, à “être curieux” vers des émissions, des films, des lectures, à revoir des connaissances, à se les approprier…etc.
Depuis quelques jours et à la veille de leur 2ème série de bac blanc, j’ai lancé la balise #réviserlebac . Le tweet doit comporter la balise #réviserlebac + #hist ou #géo. L’élève, dans sa réponse, reformule la question et donne sa réponse.
Je la valide par “ok”. Si la réponse est fausse, s’il y a des fautes d’orthographe, des imprécisions etc., je demande à l’élève de reformuler.
Tout tweeteur peut participer en rédigeant des questions: enseignants de la classe, élèves ou toute personne qui nous suit sur Twitter.
Quelles plus-values pédagogiques?
-Français : inciter les élèves à rédiger des phrases clairement structurées, à réfléchir à l’orthographe et la syntaxe -Usages des réseaux sociaux: ouverture de la classe, décloisonnement des savoirs et interactions
Les élèves ont déjà bien utilisé la balise sur et hors temps de classe. Certains sont plus assidus que d’autres: libres à eux de réviser ou non. C’est un plus dans notre programme traditionnel de révisions. Tweeter en classe mais pour quoi faire ?
On n’entre pas avec sa classe en réseau social comme on entrerait n’importe où.
Comme on ne donne pas un livre à lire à ses élèves sans l’avoir lu avant, sans y avoir vu un intérêt pédagogique, sans en avoir défini à l’avance ce qu’il apportera à son enseignement.
L’outil devient pédagogique si on lui en donne la fonction. L’utiliser en classe sans cette réflexion peut amener au risque « technologique » ET à improductivité pédagogique.
Pouvez-vous me faire part de vos pratiques, de vos expériences en classe de français, bureautique ?
Prière de m'envoyer vos documents sur File DROPER ou sur DRAWPR en se connectant sur mon blog contact ici

Mardi 14 août 2012 :Le numérique à l’école

Le numérique à l’école

Le rapport souligne que le développement du numérique à l'Ecole n'est pas une fin en soi; il implique en effet de réfléchir à l'amélioration des méthodes pédagogiques et à la mise en place de nouvelles logiques qui s'appuient sur les appétences naturelles des élèves pour les technologies numériques. Il s'agit en l'occurrence d'aller au-delà de la vision ludique des outils et de la simple mise à disposition de matériel et de ressources.

Les TIC doivent être considérés comme des moyens permettant de nouveaux modes et possibilités d'apprentissage comme la personnalisation, l'autonomie, la continuité, la diversité et l'accessibilité des contenus, le travail collaboratif et le partage. Cela dit, le rapport met en lumière un certain nombre de freins bloquant le développement des usages du numérique : l'insuffisance de la maintenance et du support, le manque de formation et d'accompagnement des enseignants et des personnels, le manque de ressources prêtes à l'emploi.

Pouvez-vous m’en dire un peu plus sur vos pratiques en milieu scolaire ou en centre de formation ?

[1] Sources :

Trois types de manuels numériques

Le manuel numérique simple

Manuel conçu pour sa version papier et transposé en version numérique ensuite, avec des fonctionnalités simples d’affichage et de navigation.

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Le manuel numérique enrichi

Manuel numérique enrichi avec des ressources additionnelles multimédia (hypertexte, image, son, vidéo, animation…) et d’autres fonctionnalités comme le comparateur de documents, le glisser-déposer, etc.

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Le manuel numérique personnalisable

Manuel conçu dès l’origine du travail des auteurs pour une édition numérique qui offre par exemple la possibilité d’adapter les objets à la taille de l’écran du matériel de lecture, avec les mêmes fonctionnalités que le manuel enrichi. Ces manuels peuvent pour certains être personnalisés par l’enseignant avec ses propres documents, voire ses propres textes. Ils peuvent également, pour quelques-uns, être personnalisés pour l'élève (ou la classe), par l'élève dans une relation de travail personnalisée avec l'enseignant.

Fonctionnalités

Peu de standardisation [2]

Les manuels numériques projetés en classe pour les séquences de cours collectives permettent de dévoiler progressivement des pages (rideau), d’améliorer la lisibilité (zoom), d’afficher simultanément plusieurs pages, de marquer spécifiquement certaines pages ou encore par exemple d’afficher indépendamment un élément du manuel, etc.

Ils peuvent aussi proposer des fonctionnalités numériques plus avancées pour permettre par exemple à l’enseignant de personnaliser son manuel en fonction de ses choix pédagogiques et des élèves de ses différentes classes.

Différentes technologies sont utilisées pour les manuels numériques et il n’y a pas à cette date de standardisation des fonctionnalités et outils proposés par les différentes maisons d’édition.

Il s’agit ici d’une difficulté pour les enseignants et pour les élèves, qui doivent pour leur part utiliser des manuels numériques dans plusieurs disciplines le plus souvent issus de maisons d’édition différentes et sont donc confrontés à des logiques d’usage différentes.

Pouvez-vous me faire part de vos expériences en matière de manuels numériques scolaires?

Le dossier EDUCSOL s'intéresse au livre électronique

Mardi 07 août 2012

Voici un petit dossier pour mieux comprendre les usages du livre numérique

1. De quoi parle-t-on ?

2. Histoire et avenir

3. Politiques mises en oeuvre

4. Aspects techniques

5. Supports nomades

6. Aspects socio-économiques

7. Aspects socio-culturels

8. Usages pédagogiques

Salons et manifestations

Bibliographie thématique

Ce qui est en train de changer avec le livre numérique ne concerne pas principalement ses caractéristiques propres (sur lesquelles on travaille et discute beaucoup) mais sa place.

Quels sont les usages et la place que vous faites de votre IPad avec livres numérisés ?

Le livre classique (papier) possède une caractéristique majeure qui consiste dans son autonomie. Vous achetez un livre classique, ou vous l'empruntez, et voilà tout.


Si vous utilisez le livre papier préférez-vous louer ou acquérir des livres chez un bouquiniste ?

Vous n'avez besoin de rien d'autre pour le lire.

Vous n'avez besoin d'acheter (ou d'emprunter) rien d'autre que lui, et vous n'avez besoin de posséder aucun autre savoir-faire que celui de lecture.

Avec le livre numérique, il n'en va plus ainsi. Il ne se lit pas tout seul. Vous avez besoin, pour le lire, d'une machine bien plus coûteuse que lui, et vous devez savoir le charger, l'installer, le conserver sur cette machine, ce qui suppose une habileté dont rien ne permet de supposer qu'elle est ni ne sera jamais partagée par tout le monde.

En revanche, sur cette machine, vous pouvez transporter avec vous, non pas un seul livre ni deux mais une bibliothèque entière. Et chaque livre transporté, vous pouvez l'ouvrir aussitôt, où que vous soyez, à la page exacte où vous l'aviez quitté, et y retrouver vos surlignages, toutes vos annotations, y placer d'innombrables signets, utiliser un ou plusieurs dictionnaires, rechercher un mot, copier un fragment, tout ce qui vous permettra d'éclairer le texte, de le partager et de l'incorporer à vos propres écrits.

De vous l'approprier plus étroitement et plus immédiatement qu'il n'était possible de faire avec un livre classique.

La puissance du livre s'en trouve considérablement augmentée. Mais cela ne signifie nullement que le rôle qu'il joue dans nos vies restera aussi important. Car la révolution numérique qui est en train de se produire entraîne le livre en même temps que les autres médias, et en même temps que nous.

Cependant, le prêt de liseuse en bibliothèque reste un modèle à « construire...»

Le livre classique mettait le texte, sous ses aspects littéraires, scientifiques, journalistiques, beaucoup plus près de nous que ne l'étaient l'image et la musique. Vous pouviez transporter avec vous votre petit Montaigne pour l'ouvrir dans le métro, dans un square ou dans une salle de musée, mais vous ne pouviez pas transporter avec vous et consulter de la même manière des milliers de photos, les vidéos de vos vacances, des copies de films. Tandis qu'à présent, vous pouvez le faire. Et donc vous le ferez.

Les usages du livre numérique

Trois usages principaux :

1. La recherche plein texte dans une base de livres en utilisant des moteurs de recherche dans les contenus de tous les livres de cette base.

2. La consultation en ligne de pages des livres soit dans des extraits, correspondant notamment aux résultats de la recherche plein texte, soit dans le texte intégral des ouvrages.

3. La lecture hors ligne du livre après téléchargement.

Lorsqu’ils sont lus hors ligne, la livraison des livres numériques n’est pas effectuée nécessairement par Internet. Internet n’est a priori qu’un outil parmi d’autres pour transporter les ebooks [... ]

Il est donc faux d’une manière générale d’assimiler les livres numériques aux "livres sur Internet ".

Notion de livre numérique

Les livres numériques sont des livres dématérialisés qui peuvent être transportés et lus par le moyen d’un fichier informatique.

Bernard Prost

"le terme d'e-book recouvre tout ouvrage publié dans un format électronique (pdf, html, format propriétaire….). Techniquement il s'agit d'un fichier ou d'un ensemble de fichiers.


Un IPad en petite section : un jeu d'enfant ?

Dimanche 1er Juillet 2012 : Appel à contributions

Les applications pour Ipad

Un IPad en petite section : un jeu d'enfant

Appropriation sociale de la lecture et de l'écriture




1. La réussite ou l'échec de l'apprentissage de la lecture

La réussite ou de l'échec de l'apprentissage de la lecture ne se décide pas à l'école mais à la maison, dès les premiers moments de la vie de l'enfant, quand il apprend à parler, et cela se poursuit quand les parents de cet enfant lui racontent des histoires, puis encore quand ils lui lisent, sous la lampe du soir, épaule contre épaule, des petits livres illustrés.

Dans beaucoup de familles, les parents n'ont pas besoin de se forcer. Ils ne songent pas à enseigner la lecture à leur enfant -- ou alors seulement pendant quelques heures de sieste, au cours des vacances qui précèdent son entrée au CP. Il leur suffit de transmettre, depuis toujours, de la façon la plus naturelle, leur goût de la langue et des livres.

Tandis que dans d'autres familles, les parents voudraient bien mais ne savent pas comment s'y prendre. En conséquence de quoi, ils s'en remettent à l'école.

Cette position a pu paraître longtemps la plus prudente. La seule raisonnable. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.

Les nouvelles technologies, dont tout le monde se sert pour communiquer, proposent aussi des outils pour apprendre.

Grâce à elles, l'apprentissage de la lecture peut devenir l'affaire de tous.

Chacun (ou presque) est désormais capable de réserver, depuis chez lui, une place de train ou d'avion, et même d'enregistrer son billet. D'échanger des recettes de cuisine sur Facebook, ou de commenter les photos tout fraîchement publiées par sa vieille tante qui habite à l'autre bout du monde. De commander des meubles, de remplir sa feuille d'impôt, de payer ses amendes. Et, avec cela, on hésiterait à affirmer que chacun est en mesure d'apprendre à lire à son enfant ! Ou, du moins, de l'aider à le faire ! De l'accompagner lui-même dans cet apprentissage, et de faire en sorte, chacun pour soi, qu'il réussisse !

Notre époque autorise enfin une appropriation sociale de l'apprentissage de la lecture. Cela ne se fera pas en un jour, mais le processus est déjà bien enclenché et il s'imposera plus vite qu'on ne pense.

L'apprentissage de la lecture peut sa faire sous différentes formes.
Cette appropriation de la lecture peut s'envisager chez les adolecsents par différentes formes.



Il faut différencier le geek du nolife, du nerd et du technophile :


2. Dossier de fond sur l'utilisation de la lecture sur écran
La notion de plaisir de la lecture 
Publiez sur Calaméo ou explorez la bibliothèque.



3. Popizz : une nouvelle plateforme de livres jeunesse interactifs
 par Clément Monjou le 5 Jul 2011


Le numérique est une aubaine pour l’édition jeunesse. 
Pour des nombreuses maisons, il permet d’offrir une nouvelle vie à certains de leurs contenus en leur ajoutant de l’interactivité, une nouvelle dimension qui peut être aussi bien ludique de pédagogique. 

A défaut d’être (pour l’instant) un eldorado, plusieurs sociétés étudient ces nouvelles façons de concevoir un contenu et de lire, expérimentant différentes options, des plus classiques aux plus originales. 

Parmi elles, la jeune startup Popizz, menée par un groupe d’étudiants de l’école des Gobelins d’Annecy, a conçu un service unique.


Trailer Popizz from GENITEAU Nicolas on Vimeo.


Derrière ce nom se cache une maison d’édition et une plateforme permettant l’achat et la lecture d’histoires interactifs, sur PC ainsi que sur tablette. 

L’enfant pourra aussi bien lire que jouer avec les histoires et profiter d’éléments facilitant la mémorisation. L’outil incite à la lecture collective, entre parents et enfants. 

Même si, pour l’instant, le produit reste à l’état de prototype (cf. la vidéo ci-dessous qui montre l’outil Popizz en action sur une tablette Windows), 10 titres sont actuellement en préparation chez l’éditeur. 

Il s’agira de reprise de grands classiques tels que les 3 Petits Cochons ou le Petit Poucet.


Démonstration from Lucie Desbiolles on Vimeo.


L’un des aspects intéressant de Popizz est la personnalisation. Si comme sur de nombreux programmes il est possible d’activer la lecture audio (celle de l’application ou bien l’enregistrement de l’un des parents), le lecteur est invité dès l’ouverture de l’application à saisir son nom et sa date de naissance pour créer son personnage (un “Compagnon” qui le suivra dans sa balade). 

Au fur et à mesure des lectures, l’outil mémorise de la parcours de l’enfant et l’histoire évoluera en fonction (fin différente, une lecture en décembre, ne sera pas la même que durant l’été etc.).


Popizz est une plateforme pleine de promesses que nous avons hâte de voir déboucher sur nos tablettes. Cependant, la jeune startup cherche actuellement des investisseurs pour lancer le développement d’une application iOS et Android. Avis aux amateurs.


Cliquer ici pour voir l'article


Trailer Popizz from GENITEAU Nicolas on Vimeo.




4. Pratiques pédagogiques et apprentissage de la lecture

Incidence d’un entraînement de la conscience phonémique sur l’apprentissage de la lecture
Les unités de base d’un système d’écriture alphabétique sont les graphèmes, qui correspondent aux phonèmes. Pour comprendre ce principe de transcription, l’enfant doit développer une capacité appelée « conscience phonémique » qui lui permet de concevoir les mots parlés comme une combinaison particulière de phonèmes. Mais, le phonème, considéré comme l’unité minimale de la langue parlée qui permet de différencier - dans une langue donnée - deux mots (par exemple « bol » et « vol ») est une unité difficilement accessible à la conscience pour des raisons de co-articulation (le mot « calcul » est prononcé /kal/kül/ et non /k+a+l+k+ü+l/).

On a donc supposé qu’un entraînement systématique de la conscience phonémique faciliterait l’apprentissage de la lecture puisqu’i permettrait à l’enfant de comprendre le principe de transcription alphabétique. L’impact d’un entraînement de la conscience phonémique sur cet apprentissage a été évalué à partir de l’examen de 52 études.
Le premier constat de cette étude est que l’effet est plus important chez les enfants anglophones que chez les non anglophones (des enfants espagnols, allemands, hollandais, danois, norvégiens, suédois et finnois), tout au moins quand l’évaluation est effectuée immédiatement après l’entraînement.

En revanche, l’impact de ce type d’entraînement sur la lecture à plus long terme est de même amplitude, quel que soit le système orthographique considéré. Selon les auteurs, ces résultats s’expliqueraient par le fait qu’un entraînement à l’analyse phonémique aurait un effet immédiat plus fort chez les anglophones parce qu’il les aiderait à clarifier les relations entre graphèmes et phonèmes, qui sont plus inconsistantes dans leur système orthographique que dans les autres.
De plus, ce type d’entraînement a un effet très positif chez les enfants à risque pour l’apprentissage de la lecture, et plus particulièrement dans le long terme : le gain est alors de presque 1,5 écart-type.
Ce résultat peut s’expliquer par le fait que ces enfants sont en général diagnostiqués tôt (au moins en grande section) et sur la base de la faiblesse de leurs scores en analyse phonémique. Il faudrait donc un certain temps pour que l’effet de l’entraînement porte ses fruits sur les capacités entraînées et, ensuite, sur la lecture.

En revanche, l’effet de ce type d’entraînement sur la lecture, voire sur les capacités entraînées, est plus faible chez les lecteurs en difficultés, ce qui suggère qu’un déficit d’analyse phonémique est à la base de leurs difficultés de lecture, un tel déficit étant difficile à compenser.

Enfin, l’effet le plus notable est obtenu quand les enfants pouvaient en plus « jouer » avec les lettres correspondantes aux phonèmes, ce qui suggère qu’une aide visuelle facilite l’émergence de la conscience phonémique.
Sources : http://www.cahiers-pedagogiques.com/article.php3?id_article=2243


5. Former aux compétences de demain


Un billet du blog d’Yves Fabert Entreprise factory m’a mise sur la piste de l’étude publiée par l’Institute for the Future, organisme de recherche en prospective de l’Université de Phoenix: Future Work Skills 2020.  
 L’étude analyse les compétences qui seront requises par le travail, d’ici 10 ans. Et sa lecture m’a renvoyée à une interrogation: comment s’assurer que la formation adresse les compétences qui seront toujours importantes demain? 

L’étude d’Institute for the Future relève tout d’abord 6 vecteurs de changement qui auront une influence sur les compétences requises:
  1. l’extrême allongement de la durée de la vie – qui change la nature des carrières et des apprentissages: non plus une carrière mais plusieurs vies professionnelles, et l’apprentissage tout au long de la vie.
  2. l’émergence des machines et systèmes intelligents - ouvrant une nouvelle ère de collaboration homme – machine mais imposant aussi à l’homme de situer son activité sur « ce que la machine ne peut pas faire ».
  3. un « monde informatique » (computanional world), mettant en lien un nombre sans précédent d’informations, ouvrant la voie à une ère du « tout programmable ».
  4.  Un nouvel écosystème des média (new media ecology), embarquant un nouveau langage pour communiquer: plus visuel, intégrant les réseaux virtuels et la réalité augmentée dans notre quotidien, modifiant le rapport des individus à leur identité, à la réalité,  et les rapports interpersonnels. 
  5. De nouveaux modes de production et de création de valeur: grâce aux technologies, aux médias sociaux, il est désormais possibles à des individus d’atteindre ensemble des résultats qui auparavant ne pouvaient être atteints que par de très grandes organisations.
  6. Un monde globalement connecté, le développement des marchés dans les pays émergents, qui obligent les organisations à prendre véritablement en compte la diversité et à s’adapter. 
A partir de ces 6 vecteurs d’évolution, Institute for the future  anticipe 10 compétences critiques pour demain:

1- L’intelligence des situations et des signes  (Sense making)
Aussi performante soit elle, une machine ne peut faire qu’avec les informations qu’elle a. Ce qui est spécifique à l’homme, et restera incontournable quelle que soit la place prise par les machines intelligentes, c’est l’intuition, la capacité de « faire du sens » (sense making) à partir de ce qui n’est pas dit, pas écrit, d’aller chercher au delà de l’information la signification de ce qui est exprimé.
2. L’intelligence sociale
Se relier aux autres d’une manière profonde et directe, ressentir et provoquer des réactions et des interactions désirées - encore une capacité que les robots n’auront pas!
3. une pensée originale et adaptative
Trouver des solutions et des réponses au delà de la tâche prescrite, pour répondre aux besoins de la situation du moment.
4- Une compétence interculturelle
Elle  permet d’oeuvrer dans différents environnements culturels. Il ne s’agit pas seulement de maîtriser des langues étrangères, mais aussi de s’adapter. Et pas seulement pour ceux qui travaillent à l’étranger: la recherche montre que  la diversité, en âges, compétences, disciplines, façons de pensée, est un facteur d’innovation et  de performance.
Les travailleurs de demain devront savoir identifier ce qui les rassemblent, être capables de construire des relations pour travailler efficacement avec des gens différents d’eux.
5. La pensée informatique (computational thinking)
C’est l’habileté à faire du sens à partir d’un grand nombre d’informations, et de comprendre les raisonnements fondés sur des données. Il s’agira de savoir effectuer des simulations, de faire des analyses statistiques, mais aussi de savoir aller au-delà des modèles.
6. La culture des nouveaux médias
C’est l’habileté à évaluer et à développer des contenus dans les nouveaux médias, et de les utiliser pour communiquer de façon persuasive. Cela inclue les vidéos, les blogs, les podcasts, la communication visuelle sortant du  powerpoint statique.
7. La transdisciplinarité
C’est la capacité de comprendre des concepts au travers de multiples disciplines. Les problèmes globaux d’aujourd’hui requièrent une approche pluridisciplinaire. Il ne s’agit pas seulement de faire travailler ensemble des experts de différentes disciplines, mais qu’ils soient capables de parler le langage de l’autre. C’est le travailleur « en T », selon l’expression d’Institute for the Future: connaissant très profondément un problème, mais capable de parler dans les langages d’une large gamme de disciplines. Cela implique de la curiosité, la volonté d’apprendre bien au delà de la formation initiale.
8. Un esprit de « designer »
C’est la capacité à représenter et développer des processus pour obtenir les résultats désirés. Il s’agit d’avoir conscience du type d’environnement nécessaire pour réussir les activités, et d’adapter l’environnement (par exemple les espaces de travail.. et de formation!) en fonction.
9. La gestion de la charge cognitive
C’est l’habileté à discriminer et filtrer l’information selon son importance, et à comprendre comment maximiser son fonctionnement cognitif en utilisant une variété d’outils et de techniques.
10. La collaboration virtuelle
C’est l’habileté à travailler de façon productive, à susciter de l’engagement et à affirmer sa présence en tant que membre d’une équipe virtuelle. A ce titre, les techniqus issues du jeu en ligne (gaming) sont très efficaces pour s’engager dans une large communauté virtuelle.
10 ans, c’est pour bientôt, c’est déjà là… 

Petite question: lorsque vous élaborez votre plan de formation, lorsque vous concevez ou animez vos formations, lorsque vous pensez à vos propres besoins de formation … intégrez vous ces compétences?

Il ne s’agit pas de se réfugier derrière le fait que les medias sociaux n’ont pas encore droit de cité dans toutes les entreprises. Il s’agit de penser « compétences collectives », « coopération », « encouragement à la pensée critique », « développement de l’esprit d’analyse », « interactions », « interdisciplinarité »…
Bien sûr, si l’on embarque les media sociaux,  c’est mieux, parce qu’ils sont congruents avec ce type d’approche. Et l’on pense aussi aux serious game, qui permettront de faire coopérer en ligne et à distance les apprenants.

Mais, au-delà des solutions techniques, il s’agit surtout de le vouloir, d’en faire une priorité.
Lorsque je regarde la formation des nouveaux entrants dans de nombreuses entreprises, je suis frappée de voir à quelle point elle est centrée sur les compétences individuelles, faisant peu appel à la coopération, à l’intelligence du «  système entreprise »: quand ces nouveaux salariés apprenent ils  à  travailler ensemble?

Quand les salariés plus anciens ont ils la possibilité de développer   leur culture des nouveaux médias, leur approche de la diversité et de la transdisciplinarité?
La pédagogie du XXIème siècle pourrait bien être celle du collaboratif


6. Le tableau blanc au Mali



L'utilisation du Tableau Blanc Interactif (TBI) en classe de FLE
Extrait de l'article de Claire Bourgeois dans Le français dans le monde  n°355
« L'utilisation du Tableau Blanc Interactif en classe de Français Langue Étrangère.  L'exemple du French Institute Alliance Française (FIAF) de New York. »
(...) il a fallu former progressivement l'équipe enseignante, plutôt hésitante au départ, mais vite convaincue par les avantages que présentait l'outil : non seulement un tableau blanc amélioré (avec nombre de pages illimité, possibilité de sauvegarde, impression et envoi des notes par courrier électronique à un étudiant absent), mais aussi un accès haut débit à l'Internet avec toutes les possibilités que cela suppose et l'accès en réseau au dossier personnel de l'enseignant et aux dossiers créés par l'équipe pédagogique proposant : images numérisées, clips vidéos, extraits audio, exercices interactifs et animations PowerPoint classés par méthodes, sujets (publicités, cartes, personnages célèbres…) et niveaux offerts.
7. La disparition de l’écriture

Posté par JR dans la catégorie En vrac
Je ne livre pas ici les résultats d’une enquête sur l’avenir, ni les prédictions d’un Nostradamus de l’école. Je vous annonce juste la fin de l’écriture manuscrite.
Qu’on s’entende bien, je ne parle pas de la production écrite, qui avec la presse, l’édition, et les médias en ligne, n’a fait que croître depuis les dernières années. Je parle bien du geste graphique manuscrit (« Manu scriptus », écrit à la main).

Pourquoi écrire à la main ?
Posez-vous la question, lecteurs de ce billet. Quand donc avez-vous recours à un crayon ? 
Les situations existent encore toutes, mais visent à disparaître au fil des années. Évidemment, j’enfonce une porte ouverte si je vous dis que les nouvelles technologies sont la cause de cette future disparition…

C’est principalement leur portabilité qui engendrera l’oubli du geste écrit.
Actuellement, les recours au crayon sont de 2 ordres :

  1. écriture utilitaire : prise de notes, rédaction à l’école ou lors d’examens, écriture d’une lettre, d’une liste de course, d’un chèque, d’un post-it…

  1. 2 pour le plaisir : écriture d’un poème, réalisation de mots croisés, utilisations artistiques du geste graphique…

Généralement, l’argument des défenseurs du stylo joue plutôt sur la 2e caractéristique : « c’est important, la beauté des lettres, le plaisir du crayon sur le grain du papier… ». Toutefois, si on analyse l’aspect purement utilitaire de l’écriture manuscrite, tous les usages semblent disparaître progressivement :

·  la presse, l’édition, les auteurs sont depuis longtemps passés à l’usage de l’informatique, avec des outils qui améliorent certainement les créations ;

·     dans de nombreux métiers, l’ordinateur a remplacé le stylo (les pharmaciens s’en réjouissent en mémoire des ordonnances manuscrites illisibles) ;

chez les particuliers, les usages changent : la lettre se tape et s’envoie par courrier électronique, la liste de course prend place dans le téléphone, et la carte postale devient la curiosité manuscrite des vacances. Mais pour combien de temps ?

Un questionnement pour l’école

Faut-il pour autant abandonner l’écriture manuscrite, sous prétexte qu’on n’en a plus besoin ?
Chez les pédagogues et les enseignants, la question s’est déjà posée avec l’usage de la calculatrice : faut-il abandonner l’apprentissage du calcul mental puisque notre quotidien nous fournit des moyens techniques pour réaliser facilement ces calculs ? La réponse donnée par les éducateurs fut souvent négative, afin de garder la possibilité de calculer des ordres de grandeur.

Or, dans les usages, on ne peut nier qu’adultes et enfants ne savent pas compter, et surtout, qu’ils ne maîtrisent plus les techniques de calcul mental automatiques que connaissaient nos aînés instruits. Cela ne les / nous empêche pas de consommer, tenir un budget, monter des plans de bricolage, etc.

En terme d’écriture manuscrite, la question ne se pose pas encore officiellement. Ma hiérarchie pédagogique, avec en première ligne les programmes officiels de l’Éducation Nationale, me demande d’apprendre le geste graphique à mes élèves. Je suis fonctionnaire, donc je fonctionne.

Pourtant,  en tant qu’enseignant, en CP, je me pose la question de la nécessité d’apprendre encore ce geste graphique de l’écriture, pour des élèves qui n’en auront peut-être plus besoin dans leur vie adulte.

S’il fallait en effet vraiment mettre l’accent sur les compétences des citoyens de demain, je supprimerais de mon emploi du temps l’apprentissage des boucles et des ponts, non sans une certaine nostalgie du temps passé, tout comme mes anciens collègues ont dû pleurer amèrement la disparition de l’encrier et de la plume, et de l’apprentissage associé des pleins et des déliés.

Les temps changent, les techniques aussi, l’école se doit de les accompagner.
Tu me copieras 50 fois « je ne dois pas faire mes punitions à l’ordinateur ».
Bien-sûr, cette disparition n’est pas pour demain (il est plus abordable d’acheter un stylo qu’un notebook), mais vu la rapidité des évolutions et de l’adoption des nouvelles technologies, je pense voir de mes propres yeux ce changement. Il est possible que dans certains corps de métiers, ou chez certains artistes, l’écriture manuscrite soit encore nécessaire. Dans ces cas, il s’agira toutefois d’une compétence professionnelle, qui sera enseignée en formation, et non d’une compétence sociale enseignée sur les bancs de l’école Primaire.

Ce sera donc avec beaucoup de plaisir que je montrerai à mes élèves, pendant les cours d’histoire, comment fonctionnaient nos cahiers d’écoliers !














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Introduction

Le code

facilalire utilise un codage très simple pour faire apparaître :

les voyelles et semi-voyelles, « coeurs » de syllabes ● les consonnes les lettres muettes la ponctuation les liaisons à l’oral

Voyelles et semi-voyelles

Deux couleurs sont utilisées pour coder les graphèmes voyelles (ou semi-voyelles) :

• Le bleu code par défaut la présence d’une voyelle (ou semi-voyelle). • Le vert note la présence d’une autre voyelle (ou semi-voyelle) juxtaposée à la précédente.

La juxtaposition de graphèmes de couleurs bleu et vert signale immédiatement au lecteur qu’il est en présence de l’une des deux situations suivantes :

a) voyelle ou / semi voyelle + voyelle/ ccccune syllabe orale (c’est la situation générale, la plus fréquente)

lion vv pied vv piano vv suite vv travail vv soleil vv loin vv cobaye

b) voyelle + voyelle ccccccccccccccccccdeux syllabes orales

boa vv réunir vv maïs vv néon vv pays vv pharaon vv encrier

Quelques mots difficiles à lire, contenant la succession de 3, voire 4 sons vocaliques, existent dans la langue française ; facilalire les code pour faciliter leur déchiffrage :

vv v crayon vv ailleurs vv brouillon vv gruyère vv aiguille vv cuiller

Consonnes

Les consonnes sont toujours en noir, en caractères gras par défaut. Seules les consonnes sujettes à confusions ont un codage particulier.

Réduction de taille

les graphèmes consonnes à double valeur sont codés en maigre avec une réduction de la taille (c, g, s, t, x)

cerise vv bagage vv maison vv attention vv dix

L’italique

les graphèmes consonnes digraphes constitués de deux lettres différentes sont codés en italique (ch, gu , gn, ph, qu) afin d’aider le lecteur à différencier les lettres consonnes de l’alphabet latin des lettres qui sont des graphèmes à part entière

quelquun vv chemin vv vigne vv phare vv guitare

Lettres muettes

Les lettres muettes -qui ont une valeur orthographique lexicale ou grammaticale- sont codées en gris

vv puits vv poupée vv frères vv comptent vv port vv porc

Le gris code exclusivement les lettres toujours muettes.

Le gris ne code pas le e caduc.

En français, le e caduc est représenté par la lettre /e/ associée à une consonne. Généralement placée en fin de mot, cette lettre est souvent muette à la prononciation. Cependant cette lettre, qui forme de fait une syllabe avec la consonne qui la précède, est sonorisable (régionalisme, accent, poésie). Nous considérons ici la lettre /e/ comme une voyelle à part entière (noyau de syllabe) et nous la codons comme telle, en couleur. Facilalire donne à voir au lecteur la présence d’une syllabe écrite. Il appartiendra à chaque lecteur d’ajuster sa lecture selon son choix.

claire vv fontaine vv parles vv ouvrent vv biberon vv fenêtre

Ponctuation

La ponctuation constitue un élément fondamental de l’écriture des textes, et donc de la lecture.

La ponctuation « parle » aux yeux. Apprendre à repérer le bornage des phrases est une activité indispensable à la lecture. La ponctuation est signalée en rouge pour être immédiatement repérée

Exemple :

Liaisons

Une marque signalant les liaisons obligatoires et/ou facultatives à l’oral peut être inscrite dans le texte. Cette marque est facilement gérable par l’utilisateur qui peut l’indiquer à l’aide de la police spécifique facilecture 0ly.

1. Les critères de la méthode facilecture

Trois critères

facilecture utilise trois critères pour distinguer les graphèmes :
la couleur pour les sons voyelles
la taille et l’italique pour les sons consonnes


la couleur

Les phonèmes voyelles de la langue française (voyelles orales, voyelles nasales, semi-voyelle) concentrent le plus grand nombre de difficultés pour les apprenants.
facilecture utilise onze couleurs pour les distinguer.
Une même couleur indique une prononciation semblable :

Les graphèmes de couleur orange se prononcent [ã] comme dans orange
Les graphèmes de couleur marron se prononcent [õ] comme dans marron
Les graphèmes de couleur rouge se prononcent [u] comme dans rouge
Les graphèmes de couleur bleu se prononcent [Œ] comme dans bleu
Les graphèmes de couleur rose se prononcent [O] comme dans rose
Les graphèmes de couleur violet se prononcent [E] comme dans violet

Le gris sert exclusivement à coder les lettres muettes.


la taille

Cinq consonnes (c, g, s, t, x) pouvant générer deux sons différents sont à la source de bien des confusions :

c se prononce différemment dans cabane et dans citron
g se prononce différemment dans garçon et dans luge
s se prononce différemment dans serpent et dans amuser
t se prononce différemment dans soutien et dans patience
x se prononce différemment dans taxi et dans dix

facilecture indique la variation de la prononciation des consonnes ambiguës en réduisant légèrement la taille et le corps de la lettre :

copain car cerise ici coccinelle

garçon goûter gorge genou girafe

pinson salade maison case sosie

tente nation attention station natation

tax i ex amen exercice six dix


l’italique

Cinq graphèmes composés de deux lettres (digraphes) /ch/ /ph/ /qu/ /gu/ /gn/ servent à coder cinq phonèmes de notre langue.
(On pourra y ajouter /sh/ importé de l’anglais).

Le codage en italique permet de repérer rapidement ces digraphes dans un mot.

chant éléphant quille guitare vigne shampoing

2. Qu'est-ce que la méthode syllabique ?

La méthode syllabique, ou méthode synthétique ou alphabétique, est une méthode d'apprentissage de la lecture qui se base sur la genèse des sons de la langue parlée par assemblage de syllabes. Elle est souvent opposée à la méthode globale. Elle repose sur les propriétés phonétiques de notre alphabet et a comme base les lettres et les sons. Une fois que ceux-ci sont maîtrisés, l'enfant apprend à les composer en syllabes puis en mots. C’est le fameux « b.a.-ba » (où les lettres « b » et « a » donnent la syllabe « ba »).

La méthode Boscher (utilisée au début du XXe siècle et rééditée à 80 000 exemplaires par an de nos jours) est de type alphabétique. La méthode du Sablier, apparue au Canada dans les années 1970 est également de ce type, dans lequel on peut également classer Au fil des mots. Actuellement, il existe de nouvelles méthodes comme Les Syllamots ou Lire avec Léo et Léa. La Méthode Alpha et La planète des alphas ont pour but d'apprendre à l'enfant à associer les sons et les lettres d'une manière ludique sans passer par des textes écrits.

3. La méthode lire en couleurs

Introduction :

La méthode Lire en couleur prévoit que l'apprentissage de la lecture débute dans des textes--chansons ou comptines--que l'enfant sait déjà par cœur ou presque.

La méthode syllabique, telle qu'elle est généralement pratiquée, veut que l'on parte de la valeur phonétique des caractères d'écritures (les lettres de l'alphabet) pour tenter de déchiffrer des mots-mystères, la tâche étant considérablement compliquée par le fait que, dans la plupart de ces mots, les caractères d'écriture n'auront pas la valeur phonétique attendue par l'élève.

La méthode Lire en couleur consiste au contraire à repérer dans le texte de la comptine ou de la chanson des mots déjà connus pour essayer de voir, à l'intérieur, comment s'opèrent les correspondances graphophonologiques.

L'élève découvre ainsi que les phonogrammes (c'est-à-dire les graphèmes qui notent les sons de la langue) ne correspondent pas toujours aux lettres de l'alphabet.

Le graphème est l’unité de l'écrit correspondant à l'unité orale qu'est le phonème1. Contrairement à l'unité "lettre", le graphème correspond ainsi mieux à la phonologie d'une langue.
Ceci est particulièrement visible dans le cas des graphèmes dits "complexes". Les graphèmes peuvent se distinguer en deux sous-types:

Graphème simple: graphème composé d'une lettre

Graphème complexe: graphème composé de 2 lettres

Car un phonogramme peut être composé d'une ou plusieurs lettres, et la même lettre n'a pas la même valeur phonétique selon le phonogramme (et donc le mot) à l'intérieur duquel elle se rencontre.

La méthode Lire en couleur consiste à partir de la réalité des correspondances graphophonologiques telles qu'elles s'opèrent à l'intérieur des mots, et à les observer un peu comme en sciences on observe un phénomène naturel.

L'utilisation des couleurs permet de distinguer les phonogrammes correspondant aux sons voyelles (en bleu), consonnes (en noir gras) et consonnes doubles c, g, s,t,x)(sont en diminution de taille ex: cerise vv bagage vv maison vv attention vv dix ),ainsi que les graphèmes de lettres muettes (en gris).

La ponctuation est réalisée en rouge pour être immédiatement vue.

Les liaisons sont effectuées avec la police spécifique Oly

En une séance, un élève de CP devient capable de reconnaître la plupart des voyelles d'une comptine ou d'un couplet de chanson.

Et, pour lui, dans la mesure où il n'est pas parti de la valeur phonétique des lettres isolées, qu'il ne s'appuie pas sur ce faux savoir sans cesse démenti, il n'y a aucune difficulté à admettre que le i, par exemple, n'a pas la même valeur dans les mots"dit", "lapin" et "roi".

Grâce aux couleurs qui les distinguent, il apprend à lire en partant des phonogrammes, en s'appuyant sur un eux comme sur les vrais premiers éléments de l'écriture des mots.

Apprendre à lire en français, ce n’est pas facile…

Pour savoir lire, un enfant doit maîtriser à terme la correspondance entre 36phonèmes (sons de la parole) et 130 graphèmes (lettre ou groupe de lettres transcrivant les sons) que l’on écrit avec 26 lettres.
C’est une tâche extrêmement complexe… source de difficultés pour bon nombre d’apprentis lecteurs.
4. Je vais vous présenter le Conte de Christian Andersen : "Une semaine du petit elfe Ferme-l 'oeil"

Remarques

Possibilité de communication avec l'apprenant par Chat en boîte latérale
Pour écouter les consignes de l'exercice ci-après, envoyez-moi un email en boite latérale et je te donnerai le code d'accès en retour.
Merci de ta compréhension.

5. Ecoute le conte : Une semaine du petit elfe Ferme-l 'oeil


6. Les buts de l'apprentissage : Les jours de la semaine

Le Dossier exercice du Conte Le petit Elfe ferme l'oeil contre d'Andersen

Tu retrouves ci-après le dossier à réaliser avec les corrections

7. Une semaine du petit elfe Ferme-l 'oeil - l'apprenant enregistre sa voix en ligne sur vocaroo

8. Vous pouvez charger les documents sur BOXNET

9. Entretien d'évaluation de la semaine

10. La Ferme des animaux : une histoire (presque) vraie

10. La Ferme des animaux : une histoire (presque) vraie
Eléments du programme : découvrir le monde - maîtrise du langage et langue française - arts visuels - éducation musicale.

Avertissement :

Ce conte est une fiction qui s’inspire des réalités de l’élevage moderne.

Certaines pratiques ordinaires de l’élevage intensif – majoritaires mais souvent méconnues du public - y sont évoquées : détention des poules pondeuses en cages de batterie (80 % de la production française), élevage des cochons sur caillebotis intégral (90 % de la production), etc...

Toutefois, nous avons choisi de ne pas mentionner les pratiques susceptibles de renvoyer à des représentations particulièrement pénibles (débecquage, mutilations et castration sans anesthésie, truies en cages...).

Prolongements pédagogiques

Le conte se trouve au cœur de l’expérience langagière des jeunes élèves. Confronter l’enfant à l’univers de la narration, c’est lui offrir la possibilité d’en acquérir le fonctionnement, de s’en approprier les structures pour mieux les maîtriser dans ses propres mises en récit.

L’analyse du conte permet d’être attentif aux éléments qui lui donnent sa cohérence : le déroulement chronologique, l’équilibre entre narration et dialogues, la caractérisation des personnages, les différents effets produits (coups de théâtre, suspense, humour, etc.)

Parmi les activités suggérées :

Analyse de texte

Distinguer dans le conte ce qui relève de la fiction et de la réalité,
Quels sont les objectifs du conte : utiliser la fiction au service d’un message, d’une sensibilisation.

Inviter les élèves à rédiger, sur l’exemple de La ferme des animaux, une fiction servant de prétexte à la transmission d’un contenu informatif, d’une émotion à partager, d’un message, à la défense d’une opinion…

Rédaction

La fin de La ferme des animaux ne représente pas nécessairement une clôture définitive, et laisse la possibilité d’imaginer une suite finale.

Par ailleurs, il est possible d’interrompre le cours de l’histoire (au moment où Jonathan s’écrie « j’ai une idée », par exemple…), et de suggérer aux élèves d’en inventer le dénouement.